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La vérité est toujours bonne à lire
Auteur : Emmanuelle Boucardeau Carrière
N'ayant aucun réseau social, aucun Facebook, Twitter, Instagram, linkedin, copains d'avant... et j'en suis ravie. Internet, outil fabuleux mais aussi machine à broyer face à laquelle on est ni libres, ni égaux ! La calomnie peu prendre facilement l'apparence de la vérité, le lecteur, lui, restera avec son opinion et ses préjugés.
Justice, deux poids deux mesures
« Pour toute ma famille qui a souffert de cette situation ubuesque pendant des années j'apporte une réponse via mon livre « Justice, deux poids, deux mesures » sur une affaire « banale » qui aura pris des disproportions incroyables suites à une distorsion des faits bien aménagée par une certaine police et justice subjectives à la disposition de la presse. »
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Emmanuelle Boucardeau Carrière Non classé 18 avril 2019 1 Minute
À la Une
Calomnie, calomnie, il en restera toujours quelque chose…
Je n'ai aucun réseau social, aucun Facebook, twitter, instagram, linkedln, copains d'avant et j'en suis ravie…
Malgré cela et contre ma volonté, je fais l'objet de contre-vérités diffusées sur internet sur la base d'un acharnement d'une presse qui ne s'est pas donnée la peine de vérifier ses sources et qui se protège derrière une loi qui date de 1881 aujourd'hui largement obsolète ; car depuis l'avènement d'internet ces articles, qu'ils soient justes, ou encore pire, faux, restent visibles ad vitam, sans compter les divers organismes habités par des pigistes qui se disent journalistes et qui se contentent d'alimenter leurs rubriques par des copier-coller de toute nature et origine afin de justifier leur salaire.
Cet état de fait est à l'origine d'une source sans fond d'informations bien souvent tronquées au grand préjudice des « impliqués » et sans réel moyen pour ces derniers d'obtenir justice face à un réseau internationalisé qui peut être manipulé en terme de localisation et de lois à l'étranger.
Internet, outil fabuleux mais aussi machine à broyer face à laquelle on est ni libres, ni égaux !
La calomnie peu prendre facilement l'apparence de la vérité, le lecteur, lui, restera avec son opinion et ses préjugés.
N'étant ni politique, ni fille de… mais une simple citoyenne lambda, je n'ai pas eu la chance d'avoir pu m'exprimer sur cette affaire, écrasée à l'époque par des médiats qui se sont acharnés à diffuser des articles parsemés d'erreurs factuelles et de mensonges sans se donner la peine d'en vérifier les sources… Simple exemple, je n'ai jamais été poursuivie par la justice pour un détournement de 400 000 €… mais il faut paginer et peu importe si après ce tourbillon, un homme continue de flotter dans un vertige morbide qui l'incite, parfois, à des pulsions suicidaires car il n'est pas celui que l'on aura décrit.
Je me dois donc, via ce blog, pour toute ma famille qui a souffert de cette situation ubuesque pendant des années d'apporter une réponse via mon livre « Justice, deux poids, deux mesures » accessible via Amazon, sur une affaire « banale » qui aura pris des disproportions incroyables suites à une distorsion des faits bien aménagée par une certaine police et justice subjectives à la disposition de la presse.
Jamais poursuivis ni condamnés, impôts toujours déclarés et payés, nous sommes mis en examen avec mon époux en 2000 sur la base d'une simple lettre de délation de 2 anciennes salariées, gonflée par des policiers à la solde du Parquet, pour devenir un dossier qui devient au final, « un vrai dossier mille-feuilles, mais qui manque de crème… » pour reprendre les termes du juge d'instruction Laurent LEGUEVAQUE.
Enviés ou jalousés, notre train de vie surement trop ostentatoire pour une ville de province, sur lequel sera d'ailleurs basée une partie de l'instruction, nous emporte dans un tourbillon judiciaire qui nous condamnera finalement en première instance à du sursis et des amendes pour « complicité » de (...), dans ce cas, où sont les coupables ? Nous faisons appel de ce jugement et malheureusement pour la première fois en 8 ans d'instruction pour des raisons matérielles nous ne pourrons nous présenter devant la Cour d'appel et notre peine sera commuée en prison ferme. 1 an pour moi et de 3 ans pour mon époux.… Les absents ont toujours tort !
Mon époux, qui a débuté comme simple détective privé dans la seconde moitié des années 1970, deviendra le n° 1 de l'enquête civile en France dans les années 90 et l'homme à abattre probablement après avoir « touché » un dossier sensible… De plus, après 5 ans d'instruction, la démission du premier juge Laurent LEGUEVAQUE, qui a tempéré son jugement sur notre dossier au vu du manque de consistance des preuves directes qui n'ont jamais été apportées malgré la débauche de moyens mis en œuvre, les aveux tronqués pendant la garde à vue des employés, les témoignages bidons soutirés à certains d'entre eux et leur ultime conviction feront l'affaire. Cette démission a également rendu service a bien du monde et en premier lieu à cette même Magistrature, appliquée à forcer le trait en ce qui nous concerne en diluant ainsi allégrement la responsabilité de sous-traitants de sa société liés à des fonctionnaires de police organisés dans un système de cession d'informations dont l'importance aurait été à l'origine d'un « scandale » autrement plus sulfureux…
Il me faut également préciser, que cette mise en examen a profité à une partie des employés du groupe de mon époux qui ont témoigné à charge voyant ainsi l'opportunité de créer leur propre société en récupérant, employés formés et clients. Aujourd'hui, l'une d'elle est toujours en activité avec un CA de 2M€…
Derrière nous, un passé de volonté, de courage et de réflexion, détruit en quelques jours par la jalousie engendrée par un mode de vie surement trop ostentatoire pour une ville de province, un mari passionné de voitures peut être trop belles et pilote d'un avion qui n'aurait pas dû avoir. Jalousie à l'origine d'une véhémence exacerbée par le désir de vengeance probable sur sa propre vie, d'un magistrat carriériste au physique ingrat et aux revenus qu'il estimera probablement faibles par rapport aux nôtres alors qu'il lui aura fallu batailler force années d'étude pour tenter de s'en approcher ; sans compter qu'il a crié haut et fort à tous vents qu'il en faisait « une affaire personnelle… »
Nous décidons en 2006 de changer de vie et de quitter la France pour le Paraguay en Amérique du Sud avec nos deux enfants alors âgés 9 et 12 ans. Après plusieurs voyages sur place, nous nous y installons en juillet 2007 et recevrons notre convocation au tribunal en août 2007 pour le mois de septembre, soit plus de sept années après notre mise en examen et 2 mois avant notre passage devant les juges. Nous prenons le soin l'année qui précède notre départ, d'en informer les autorités civiles, fiscales et judiciaires auxquelles nous transmettons nos coordonnées. En aucun cas il s'agit d'une fuite ! Nous avons procédé et respecté toutes les procédures tant auprès des autorités françaises que paraguayennes, nous disposons de notre carte consulaire, nos enfants sont inscrits au Collège français et nous sommes dans l'annuaire téléphonique ! Pour des gens qui se camouflent…
Aujourd'hui, je n'ai pas le sentiment d'avoir payé une dette à la société, ma peine a été faite dans le seul but de payer le prix de ma liberté… Celle de revoir un jour mes parents qui étaient dans l'incapacité de voyager et que je n'avais pas pu revoir pendant plus de quatre ans étant bloquée au Paraguay à la demande de la justice française
Ma famille et très peu d'amis connaissent avec précision cette affaire et sont assurés et convaincus de mon innocence.
Je remercie ceux dans notre entourage personnel et professionnel qui ont toujours crus en nous et qui nous ont toujours soutenus et fait confiance.
A tous ceux que j'ai perdus de vue durant toutes ces années, qui n'ont peut-être pas compris cette affaire judiciaire et le pourquoi de mon silence, ils le comprendront à la lecture de mon livre.
Pour les autres, je n'ai aucun besoin de me disculper et les laisse avec leur à priori…
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.
ARISTOTE
Emmanuelle Boucardeau Carrière Non classé 17 avril 2019 5 Minutes
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